Bienvenue sur le site officiel de la Commune
Le Mont-sur-Lausanne: entre héritage rural et avenir urbain
Le Mont-sur-Lausanne est une commune en pleine évolution, où le caractère agricole et l’esprit villageois prédominent malgré une transition progressive vers une ville en devenir. La commune, qui comptera 13’000 habitantes et habitants à l’horizon 2040, conjugue son identité rurale avec la dynamique riche en possibilités d’un environnement urbain.

Autrefois constitué de différents hameaux, progressivement connectés les uns aux autres par le réseau routier puis par de nouvelles constructions le long de ces voies, Le Mont-sur-Lausanne a la particularité d’être une localité urbaine nichée au cœur d’un environnement naturel, aux portes des Bois du Jorat. La commune recèle de nombreux atouts patrimoniaux, tant du point de vue culturel et architectural que paysager.
Aujourd’hui, Le Mont se compose toujours d’une large zone agricole, couplée d’une zone à bâtir, dont une très grande zone villas et une vingtaine de plans de quartier, ainsi que de deux zones industrielles bien connues au nord et au sud: Budron et Maillefer. Avec 9’543 habitants au 31 décembre 2024 et plus de 900 entreprises sises sur son territoire, Le Mont-sur-Lausanne n’est pas une simple commune périurbaine. Sa population croissante, son tissu économique florissant et sa position stratégique en font un acteur clé de l’agglomération lausannoise.
La commune attire une population variée: familles séduites par des infrastructures scolaires et parascolaires de grande qualité, actifs en quête d’un cadre de vie harmonieux entre nature et ville, et seniors désireux de profiter d’un environnement paisible mais de plus en plus vivant. La Commune soutient par ailleurs activement ses nombreuses sociétés locales, qu'elles soient sportives, musicales ou culturelles. Ces associations dynamiques participent à l’animation de la vie communale et favorisent le vivre-ensemble, une valeur chère aux autorités communales.
Enjeux et opportunités
L’un des défis majeurs de la commune réside dans l’entrée en vigueur simultanée de treize plans de quartier, issus d’un remaniement parcellaire historique mis en œuvre en 2019 après de multiples procédures judiciaires. Tout en exerçant une grande pression sur les infrastructures, ce développement ouvre également la voie à une nouvelle offre de logements diversifiée: accessibles aux familles, adaptés aux seniors ou encore destinés à la location et à l’accession à la propriété à des prix plus abordables.
Un autre enjeu réside également dans la création en cours d’une nouvelle centralité ambitieuse. Le plan d'affectation Praz-Prévôt, première étape de ce futur centre du Mont, a été soumis à l’enquête publique en janvier et février 2025. Il représente une occasion unique de créer un véritable cœur de vie. Pensé comme un espace où il fait bon vivre, habiter, travailler et se détendre, ce projet proposera des logements, des commerces, des services, ainsi qu'un grand parc public pour répondre aux besoins de l'ensemble de la population.
Une commune qui expérimente et innove
En assumant son développement, Le Mont-sur-Lausanne profite de tester avant d’inscrire dans le temps, en adoptant une approche pragmatique et participative. Buvette éphémère, festival en plein air, thé dansant pour les seniors, appel à projets pour la création d’un bar communal, vélo cargo en libre accès, création d’un pop-up store pour promouvoir les entreprises et artisans montains, réaménagement d’une cour d’école: la Commune se lance dans des démarches participatives qui activent la vie communale future tout en restant à l’écoute des retours de ses habitants.
Dernier exemple en date: la Municipalité a convié la population à une séance d’information, organisée le 9 avril 2025, pour répondre aux questions sur l’avenir du Mont-sur-Lausanne. Cette soirée a permis d’échanger sur les thèmes communaux qui touchent le quotidien des Montaines et des Montains – urbanisation, infrastructures, mobilité, écoles, loisirs, environnement – dans une démarche inédite et transparente. En donnant la parole à ses habitants et en partageant une vision claire de son développement, la Municipalité souhaite renforcer le lien de confiance avec la population et construire un avenir commun basé sur le dialogue et la participation citoyenne.
À cette occasion, la Commune a également dévoilé un nouvel outil interactif: une carte en ligne présentant de manière simple et schématique les projets communaux en cours et à venir, les futurs quartiers, ainsi que les stratégies communales pour répondre aux défis du développement jusqu'à l'horizon 2040. Cet outil innovant et intuitif est accessible sur le site 2040.lemontsurlausanne.ch.
Les armoiries

De gueules au châtaignier arraché d’argent, brochant sur un mont à trois coupeaux du même, au chef du second.
Ces armoiries ont été adoptées en 1929. Par leurs émaux, Le Mont-sur-Lausanne a voulu rappeler les anciens liens qui rattachaient autrefois le village à la bannière de la Cité de Lausanne. Le châtaignier, sur un mont qui rend les armes parlantes, évoque la place du même nom, caractéristique de notre localité.
Un peu d'histoire
Si l’on trouve des traces écrites de l’histoire du Mont dès le XIIe siècle déjà, lorsque l’Evêque de Lausanne, sous l’autorité des Ducs de Savoie, dominait la région, c’est véritablement après la période bernoise que le village se structure et s’organise. L’édification de l'église telle que nous la connaissons remonte à 1797. Elle demeure la dernière réalisation architecturale bernoise sur territoire vaudois, avant la révolution qui mettra fin à une époque de domination, marquée notamment par la pauvreté et le servage.
Entre les XIXe et XXe siècles, parallèlement aux premiers balbutiements de leur organisation socio-politique, les habitants assistent et contribuent à une considérable accélération de leur rythme de vie, cadencé notamment par l’arrivée de l’électricité, l’aménagement de canalisations et l’essor des techniques agricoles. Forts de cette énergie nouvelle, les Montains doivent toutefois traverser la longue période des deux guerres et faire face à nouveau, quotidiennement, aux difficultés qui en découlent. La population d’après-guerre passe, en dix ans, de 1'400 à 1'700 habitants, ce qui nécessite l’engagement d’un secrétaire municipal et d’un agent de police, alors que l’effectif des enseignants va croissant.
Dès les années nonante, les autorités ressentent la nécessité de tout mettre en œuvre pour gérer au mieux la commune et sa population en constante augmentation. Cette période est en même temps marquée par la légalisation, en 1993, d’un Plan général d’affectation, basé sur les nouvelles données de l’aménagement du territoire du pays, prévoyant notamment des zones pour l’habitat groupé.