Espèces problématiques

Il existe des mesures spécifiques au niveau national et cantonal pour les plantes ci-dessous :

  • Interdits selon l'Ordonnance sur la dissémination dans l'environnement (ODE, annexe 2), dont l'ambroisie à feuilles d’armoise, berce du Caucase, impatiente glanduleuse, renouée à épis nombreux, renouée du Japon, séneçon du Cap, solidage du Canada, solidage géant, vinaigrier (Liste complète).
  • Importation, production et mise en circulation des plantes des genres CotoneasterPhotinia davidiana et Photinia nussia sont interdites dans toute la Suisse ;
  • Eradication préventive des plantes très sensibles au feu bactérien, soit les cotoneaster érigés : Cotoneaster salicifolius, franchetti, watereri, lacteus ;
  • Obligation de lutter contre les chardon des champs, cirse vulgaire, cirse laineux et folle avoine : coupe des inflorescences avant la maturation des graines, y compris dans les jardins, les bords de routes, les terrains viticoles et agricoles...

Les plantes envahissantes ou néophytes invasifs sont des plantes exotiques introduites par les activités humaines, après 1500, de manière intentionnelle ou non, qui se sont établies à l’état sauvage et qui se répandent fortement et rapidement en entrainant des dommages.

État des lieux au niveau de la commune

Quinze espèces figurant sur Liste Noire sont présentes au niveau de la commune (17 dans tout le canton). Les plus fréquentes étant le laurier-cerise (ou laurelle, présente dans de nombreuses haies), le solidage, le robinier, le buddléia et le séneçon sud-africain. Il existe une obligation de lutte, au niveau fédéral, contre l'ambroisie car elle porte atteinte à la santé.

Carte des espèces invasives, présentes dans les Liste Noire et Watch List, situées sur la commune.

Reconnaître les plantes invasives problématiques au niveau de la commune.

Pourquoi certaines espèces posent des problèmes

Les caractéristiques communes de ces plantes (fort pouvoir de recouvrement, de dissémination et de compétition), ainsi que l’absence de prédateur et de maladie, rendent possibles les colonisations massives aux dépens des espèces locales. Elles sont parfois considérées comme étant la 2ème cause de diminution de la biodiversité au niveau mondial, après la destruction des milieux.

Pourquoi lutter

Les dommages sont à la fois au niveau économique (dégâts aux ouvrages, érosion des berges, couts d’entretiens des surfaces envahies, perte de rendement agricole et sylvicole), de la santé publique (allergies, asthme, brûlures,...) et de la biodiversité.

Stratégie de lutte

La courbe de colonisation par ces plantes est exponentielle et se fait en 4 phases (cf. schéma). L’éradication à moindre cout n’est possible qu’avant la phase d’expansion. Ensuite, il est surtout question de contenir les foyers et d’endiguer la dissémination. Il est donc très important de détecter rapidement les nouveaux foyers et d’agir, selon les mesures de lutte préconisées disponibles sur le site d'Infoflora.

Source : Schoenenberger N.

Stratégie du service

  • Formation continue des équipes communales ;
  • Sensibilisation des citoyens et des professionnels (pépinière, paysagiste) et incitations à agir ;
  • Inventaires complémentaires du territoire communal ;
  • Détection précoce des nouveaux foyers ;
  • Prise de mesures de lutte contre les foyers problématiques, tels que la renouée en bord de cours d'eau ;
  • Organisation de journées participatives d'arrachage

Appel à contribution

Chacun d’entre nous peut contribuer à éviter l’introduction de nouvelles espèces envahissantes :

  • en s’informant
  • en apprenant à les identifier
  • en privilégiant la plantation d’espèces indigènes
  • en participant à des journées d’arrachage
  • en les éliminant de son jardin afin d’éviter les disséminations dans les milieux naturels

Attention, à cause du risque de dissémination, la plupart des plantes invasives ne doivent pas être mise au compost, mais être amenée à la déchèterie de Manloud et déposée dans une benne spécifique pour être méthanisée (se renseigner auprès du personnel sur place).

Le canton de Vaud recense 26 espèces animales invasives. Il est aussi actif dans la surveillance d'espèces problématiques ne se trouvant pas encore sur son territoire. Les espèces pour lesquels le canton mène des projets de lutte ou de surveillance spécifique, notamment le frelon asiatique, le moustique tigre, la tortue de Floride, etc., sont présentées sur une page dédiée du canton. Plus d'infos:

Liste des animaux exotiques envahissants

 

 

 

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